Suzanne … Laura …. Edith … La Saga d’une véritable artiste
Pour écrire la Saga de sa vie et pour entretenir le souvenir d’Edith Moineau (née Suzanne Soufflet) nous recherchons des anecdotes, des photographies alors que vous fréquentiez « Suzanne coiffeuse » à Paris.
Elle fit ses débuts dans les années 1950s chez « Art et Coiffure » puis plus tard à « Élysée Coiffure » et puis chez « Michel Antoine », le premier salon en haut de l’Avenue Georges V, le deuxième dans l’autre sens.
Puis chaque Été pendant les trois mois de vacances sur la Côte d’Azur Suzanne coiffait à St Raphaël au « Val Desquières », aux Calanques des Issambres avant Sainte Maxime, dans le plus grand Hôtel qui recevait la haute société et beaucoup d’artistes connus.
Edith était alors Suzanne que l’on avait coutume de qualifier de très grande Artiste de la coiffure connue du lieu avec une grande réputation.
Suzanne exerça aussi au Faubourg Saint Honoré dans deux salons différents, l’un en dessous de la Salle Pleyel « Georges Attali », l’autre plus loin dans le faubourg chez « Jeandré » famille du Célèbre « Coiffeur Guillaume ».
C’est alors que fatiguée de travailler 18 heures par jour, Suzanne eut envie de s’arrêter et une pulsion fulgurante lui pénétra l’esprit ; depuis toute petite, elle voulait chanter, elle avait pris quelques cours et elle pensait qu’elle avait une belle voix un peu particulière, ainsi Suzanne entra dans la chanson. Son premier contrat rédigé sous le nom de « Laura Pieri » se produisit à « La Mendigote » sur les quais.
Plus tard Laura traversa la Corse en chantant, ici avec « Frédéric François » ailleurs avec d’autres, puis de cabaret en cabaret, pour conquérir le public attachant des Puces de Saint Ouen, chez « Louisette »…
Laura y rencontra « Louisette » qui lui confia qu’elle avait une voix particulière et que le parcours serait intéressant. Dans ce lieu fort connu Laura Pieri fit une belle carrière où elle y fit la connaissance de « Sergio Leone » qui, s’il n’avait pas quitté la terre si tôt, aurait dû être son parrain, mais le destin en jugea autrement …
Et puis Laura Pieri connut « Michel Oliver », le Grand Restaurateur. Quand Michel entendit chanter Laura, celui-ci l’engagea pour animer ses restaurants en lui demandant de changer son Nom. C’est ainsi que Laura Pieri devint Edith Moineau, qui accepta le fait, se voyant déjà en Haut de l’affiche… Et puis, Edith Moineau chanta enfin à l’Olympia….
Edith Moineau enregistra quatre disques, trois 45 tours puis un 33 tours, aux Éditions Monde Mélodie dont le Directeur était « Didier Arondel », qui malheureusement a quitté cette terre. Elle passa à la Télévision où elle interpréta l’une de ses chansons dont les paroles et la musique lui appartenaient.
Puis en 1983, par un effet quasi miraculeux, Edith développa un sens artistique qui couvait depuis longtemps, la Peinture.
C’est à Neuilly dont Nicolas Sarkozy était déjà le Maire, que ce dernier, par ses encouragements à aller de l’avant, l’aida en quelque sorte dans sa construction de Peintre.
Édith Moineau s’est éteinte le mardi 31 octobre 2006 en fin de matinée en son domicile de Parmain (95).
Cf. « Peintre ma Destinée » d’Edith Moineau
Édith MOINEAU accompagnée de son pianiste Patrick JOLY – Château de Valombré – 2006